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21h16

12 novembre 2007

Je ne vomirais plus ici.Je ne vomirais plus

Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
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Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.
Je ne vomirais plus ici.

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7 novembre 2007

La beauté est faite de tout et de vous, autrement

La beauté est faite de tout et de vous, autrement dit de tout et de rien.

4 novembre 2007

« A Boddah (Boddah est l'ami imaginaire qu'il

« A Boddah (Boddah est l'ami imaginaire qu'il s'était créé)

Parlant du point de vue d'un niais qui en a vu et qui, visiblement, préférerait être un gamin émasculé, cette lettre devrait être assez facile à comprendre. Tous les avertissements qui m'ont été donnés, au gré des quatre cents coups du punk rock, depuis ma découverte, dirons-nous, de l'éthique qu'impliquaient l'indépendance et l'embrassement de votre communauté, se sont avérés justifiés. Je n'ai plus ressenti d'excitation à écouter de la musique ni même à en créer depuis maintenant trop d'années. Je me sens coupable de tout cela bien au-delà des mots. Par exemple, lorsque nous sommes en coulisses, que les lumières s'éteignent et que les hurlements frénétiques de la foule commencent à se faire entendre, cela ne me touche plus autant qu'un Freddie Mercury, qui semblait adorer et se délecter de l'amour et de l'adoration que cette foule lui témoignait, ce que j'admire et envie totalement. Le fait est que je ne peux pas vous tromper, aucun d'entre vous. Cela n'est honnête ni pour vous ni pour moi. Le pire crime auquel je puisse penser serait de duper les gens en prétendant que je m'amuse encore à 100%. Parfois, j'ai l'impression que c'était comme si je pointais avant de monter sur scène. J'ai essayé tout ce qui était en mon pouvoir pour y prendre plaisir (et j'y prends effectivement plaisir, mon dieu croyez moi, j'y prends plaisir, mais pas suffisamment). Je me réjouis d'avoir touché et diverti tant de gens. Je dois être l'un de ces narcissiques qui n'apprécient les choses que lorsqu'elles ne sont plus. Je suis trop sensible. J'ai besoin d'être légèrement engourdi pour retrouver l'enthousiasme de mon enfance. Au cours de nos trois dernières tournées, j'ai pu apprécier bien mieux tous les gens que j'ai croisés et les fans ; mais je ne parviens toujours pas à surmonter la frustration, la culpabilité et l'empathie que j'éprouve à l'égard de tout le monde. Il y a de la bonté en chacun de nous et je pense que j'aime tout simplement trop les gens. Tant et si bien que ça me rend foutrement triste. La tristesse, Petit Jésus indifférent né sous le signe du poisson...Pourquoi ne pas simplement se réjouir ? Je ne sais pas. J'ai une femme divine qui transpire l'ambition et la compassion et une fille qui me rappelle trop ce que j'ai été, plein d'amour et de joie, qui embrasse chaque personne qu'elle croise parce que chacun est bon et ne lui fera pas de mal. Et ça me terrifie au point que je peux difficilement fonctionner. Je ne peux pas me faire à l'idée que Frances puisse devenir le rocker misérable, autodestructeur et suicidaire que je suis aujourd'hui. J'éprouve de la reconnaissance, mais dès l'âge de sept ans, j'ai commencé à haïr l'être humain en général. Simplement parce que ça semble si facile pour les gens de s'en aller avec la compassion. Seulement parce que j'aime trop les gens et que je me montre trop compatissant envers eux, je crois. Je vous remercie tous, depuis le gouffre brûlant de mon estomac nauséeux, pour vos lettres et l'intérêt que vous m'avez accordé ces dernières années. Je suis quelqu'un de trop erratique, de trop instable. Je n'ai plus de passion, alors rappelez-vous : il vaut mieux brûler franchement que s'éteindre à petit feu. Paix, amour, compassion. Kurt Cobain.

Frances et Courtney, je vous adorerai toujours. S'il te plaît, Courtney, continue pour Frances, pour que sa vie soit bien plus heureuse sans moi. JE VOUS AIME. JE VOUS AIME !!!»

1 novembre 2007

Elle était libre, aprés tout.

Elle était saoule. Seule. Totalement seule. Au milieu de la foule. Des gens lui parlaient. Elle n'entendait pas. N'écoutait pas. Elle allait mal. Il s'approcha. Elle le vit tout de suite. Se demanda si c'était un cauchemar. Elle l'attendait, en espérant plus que tout qu'il ne vienne pas. Elle se leva sans rien dire. Elle le suivit dans les couloirs. Sombres. La salle de bain était en carrelage noir. Il lui enleva ses habits. Tout doucement. Sans pudeur, elle le regardait. Elle attendait. Il l'aspergea d'eau. Elle ne ferma pas les yeux. Son regard était fixe. Elle le regardait. Le dévorait. Sans le voir, presque, tellement le regard était puissant. Il su que jamais, jamais, il ne pourrait aimer une autre femme. Et que jamais, jamais elle n'aimerait un homme.

23 octobre 2007

Et je balancerai mes Camels, ses mensonges, mes

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Et je balancerai mes Camels, ses mensonges, mes amis, mes polaroids, les contraintes, ma famille, mes pensées, mes regrets, ma rancoeur, mes remords, mes souvenirs, mon avenir, ma téte, mes habitudes, mes mesonges, ma guitare, mon amour, ma vie.

Et je ne garderai que mes réves, et le desir de les vivre.

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4 octobre 2007

Il est 21h16.

Il est 21h16.

30 septembre 2007

Ca donne la tournis.

Ca donne la tournis.

18 septembre 2007

Le carnet est la. Posé. Dans la lumiére.

Le carnet est la. Posé. Dans la lumiére. Poussiéreux. Tout est dedans. Tout. L'enfant voulait voyager. Elle pleurait parfois, quand cette envie était trop forte. Voir, entendre, sentir. Elle ne voulais pas exister. Elle voulait vivre.

16 septembre 2007

Elle aime les immeubles trop grands, les

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Elle aime les immeubles trop grands, les touristes qui photographient tous les monuments horribles, les monuments horribles photographiés par les touristes, les pigeons trop nombreux parait-il, les quartier chics comme les quartiers mal fréquentés, les bobos, les musiciens que l'on trouve toujours là ou l'on s'y attend le moins, les concerts le soir, les lumières la nuit, les trottoirs sales, les enfants dans les squares, les vieux hommes dans les bars, les bars aussi, avec le barman qui préfère parler a ses amis plutôt que de vous servir, avec les cigarettes rangées méticuleusement, les fiches du loto, la télé dans le coin, elle aime glisser sur les rampes de Montmartre, fumer rue Keller, rire dans les squares, pleurer sur les trottoirs, toujours aussi sales, mais beaux, beaux, elle aime les magasins qui sont, parait-il, aussi nombreux que les pigeons, les vélos, les bouquinistes du bord de seine, la seine aussi, les bateaux mouches, les puces, elle aime le chat qui marche sur la gouttière, les fleurs sur les balcons, la vielle dame qui traverse la rue l'enfant qui fait peur aux pigeons, l'homme qui tient sa mallette, la jeune fille qui se dit, allons-y, c'est Paris.

7 septembre 2007

Le panneau est la. Et elle est devant. Elle le

London_____by_complejo

Le panneau est la. Et elle est devant.

Elle le regarde.

Encore. Encore et encore. A en avoir le tournis. A en vomir.

Elle, elle pleure. Sans larmes. Mais si les gens qui passaient la regardait, ils le comprendrait aussi.

Et elle, elle regarde. Seule, au milieu de la gare. Sans bouger.

Les gens tournent, montent dans des trains, descendent dautres, la bousculent, se retrouvent, se séparent, pleurent, rient, regardent le panneau a coté d'elle. Les gens bougent.

Et moi, je la regarde regarder le panneau.

Et elle, elle attend. Que le panneau affiche enfin ce train quelle attend. Parfois, un tressaillement de ses épaules. Elle a cru un instant... Mais non. Aucun train ne va la ou elle veut aller. Et meme, se dit-elle, aurait-elle le courage de monter dedans? C'est au moment de cette question qu'elle baisse la téte, se met dos au panneau, comme par defi et avance, la téte baissée, encore.

Et moi je m'en vais. Sans chercher à la suivre ou à l'aborder.

Parceque on le sait tous. Qui peut regarder un panneau d'affichage pendant des heures, tout les jours?

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